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Charles Masson

portrait par Emile Friant – Nancy
Liverdun, famille Corbin, Charles Masson est là avec son épouse Marie Corbin, Eléonore Corbin, Jean Baptiste Corbin, Léonie Marie Guilbert épouse Corbin, Antoine Corbin et Louis Corbin
Tombe de la Famille Corbin où est enterré Charles Masson – Cimetière de Préville Nancy
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La famille Charles Roy et Félicie Masson Neufchâteau

1936 ou 1937 ?

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1936

La famille Charles Roy, 16 rue Neuve, Neufchâteau (Vosges) : Martine est née (sur les genoux d’Andrée), Georges et Jean ne sont pas mariés ; c’est devant le balcon des « petites chambres ». Date, Probablement Fin 1936 ou 1937, la famille est réunie pour Les fêtes.
Rectification après examen attentif avec Jean Marie et Françoise Roy : donc ce n’est pas Marie-France sur les genoux d’Andrée, mais Martine ; assise au premier plan, Chantal Béasse..

1920

La famille Charles Roy, 16 rue Neuve, Neufchâteau (Vosges) en 1920 : Violette est présente (avec le bandeau), et décédera quelques années plus tard d’une méningite foudroyante. photo au même endroit, plus cadrée.
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le mariage Béasse

21 avril 1930 – St Cloud

Un grand moment de la famille, très « parisien ». Le magnifique album du mariage était à Neufchâteau, puis Saint-Dié, et maintenant je l’ai … d’où ces magnifiques photographies ; les notifications ont été mises à jour le 6 avril 2022 avec Marie-Christine Pontarollo, avec qui je viens de passer deux bonnes heures au téléphone ! Merci, ma grande cousine.

Jean Roy jeune et inconnus
Marthe et son Enseigne de vaisseau de 2è classe Pierre Roy, X coté MR Charleville, Forfert, et tante de Véronique Jurine (à vérifier avec elle). Justement, après vérification avec Marie-Christine Pontarollo, Gérard Jurine me précise que cette jeune personne à D est Clairette Fevret, épouse Ionesco, chanteuse lyrique à l’Opéra de Paris.
X, X et Georges Granpierre bien ganté et entouré, à sa gauche Andrée Floze, pâtissiers à Lunéville puis Paris.
Melle X, un polytechnicien : Pierre Depois, cousin de Grand-Père (Béasse ou Roy ?), Georges Roy en uniforme du collège Stanislas et Melle X
inconnus
Pierre Bachelard et Geneviève Fevret, amie des Béasse, dont la fille était chanteuse à l’Opéra, donc Clairette sur une photo un peu plus haut, et inconnus
inconnus
Maurice Fath, cuisinier suisse, qui monta le restaurant avec son ami Grand-Père Béasse, Suzanne Simonet, X et et Renée Pouvesle, cousine de Grand-Père Béasse et maraine de Marie-Christine Pontarollo.
inconnus
André Masson, frère de Simone Masson (MR Paris), X, X et Henriette Masson née Lisse.
inconnus
inconnus
X, Odette Longchamps, X et Andrée Floze (pâtissier à Lunéville puis Paris, amie de Madeleine B.)
inconnus
M et Mme Travery, Mme X et colonel X
Jean Renard, Mme Janel, Jean Janel et Renée Bachelard (fille unique de Charles Masson)
les mariés, Robert Béasse et Madeleine Roy
les mariés, Robert Béasse et Madeleine Roy
les parents Charles et Félicie Roy, M et Me Béasse
Roger Simonet X X et Andrée Renard

Pour mémoire, les Parents Béasse tenaient l’Orléans Palace, non loin de la Place d’Italie à Paris, et Robert, leur fils qui épousa donc ce jour merveilleux Madeleine Roy, travaillait chez Philips ; allez savoir, dans mon inconscient imaginaire, ou mémoire, il est associé au célèbre rasoir électrique, véritable révolution du milieu XXè siècle.

Et voici l’acte d’Etat Civil …

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un Zeppelin à Lunéville

Le 3 avril 1913, un dirigeable allemand est contraint à cet atterrissage forcé, en France, par les conditions météorologiques.

Ce jour-là, un dirigeable allemand contraint à cet atterrissage forcé, en zone sinon ennemie, du moins allant le devenir, par les conditions météorologiques.

Un siècle plus tard, alors que l’on s’apprête à commémorer le début de la Première Guerre mondiale, l’arrivée inopinée à Lunéville de ce Zeppelin, aux dimensions impressionnantes, fait sourire. Et pourtant, assure Guy Lejaille, auteur d’un livre de référence sur le sujet, on passa fort près d’un incident diplomatique majeur ; l’accusation d’espionnage pleuvant sur l’aéronef, que l’on laissera pourtant s’envoler dès le lendemain, 4 avril.

« En fait, les officiers prussiens, placés sous les ordres du capitaine Glüntz, étaient en mission pour tester ce Zeppelin IV, qui venait de sortir des usines de Friedrichshafen le 14 mars précédent. C’était le plus gros dirigeable que l’homme ait jamais conçu, le seizième de la couvée des Zeppelin. Ils avaient décollé d’Allemagne aux aurores, mais ils furent vite confrontés à des conditions météorologiques désastreuses. Du vent, beaucoup de vent, l’ennemi juré des dirigeables. Et le brouillard. Ce jour-là d’ailleurs, aucun avion n’avait pris l’air ! »

Le Zeppelin survolera la Haute-Saône et les Vosges avant d’atterrir vers une heure et quart à Lunéville dans des conditions difficiles, mais son champ de manœuvres offrait l’espace suffisant aux aérostiers pour poser leur mastodonte. Ils furent aidé par les cavaliers du 17e Chasseurs, qui amarrèrent le dirigeable avant qu’il ne devienne l’attraction du jour. Il le resta jusqu’au lendemain, le Zeppelin IV, pansé et réparé par des équipes de mécaniciens venues d’Allemagne, reprenant la voie des airs le 4 avril, en milieu de journée, pour rejoindre Metz, son port d’attache allemand. Et obtenir ainsi son homologation.

Ce n’était pas de l’espionnage, mais le dirigeable avait survolé le fort de Manonviller, et la situation géopolitique ne prêtait pas à sourire, moins encore dans notre région soumise à un légitime esprit de revanche et où étaient nombreux les Alsaciens-Lorrains ayant opté pour la France.

Une médaille de propagande frappée en Allemagne tance d’ailleurs les officiers et ingénieurs français venus visiter et photographier l’intérieur de l’engin responsable du trouble public.

En France, mais aussi à l’étranger, les cartes postales éditées à Lunéville circulèrent rapidement, tandis que les caricaturistes s’emparaient de l’affaire, qui mobilisa militaires, sous-préfet, notables, journalistes, procureur, douaniers, ambassadeurs…

[d’après Est Républicain]

Charles Roy, interprète, en conversation avec les officiers français. (photographie inédite dont j’ai un original ; le gamin en culotte courte pouvait être Pierre qui aurait 7 ans très précisément ?)

Suivent des scanner des Illustrations qui viennent de la Rue Neuve, j’ai les originaux reliés de 1902 à 1919.

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le loup de Fraimbois

Paysannerie Lorraine, d’après Georges Chepfer, inédite à ma connaissance, ne se transmet que de Lorrain à oreille de Lorrain.

C’est une paysanne qui parle, au décours d’une noce de campagne …

Alors, Grand’Père, vous allez ben nous raconter une histoire ? Ah, mes pauv’zenfants ! Dans les temps, j’vous en aurais raconté du matin jusqu’au soir, et du soir jusqu’au mataiinn ! Mais, maint’nant, je n’sais pu ben où-ce que j’ai la tête ! J’chu com’ le loup de Fraimbois … Y-avait une fois un loup que ravageait tout dans l’pays ; les gens étaient ben dans le tracas, alleïi ! Un jour, un gaillard plus hhardi qu’les autres trouva le moyen de l’attraper tout vivant dans un pièche. Alors, le maire rassembla tous les anciens de la commune pour savoir c’qu’on pourrait ben lui faire au sapré loup-là ! Y fallait se revenger de lui. Les uns voulaient le noyer, les autres le brûler à p’tit feu, l’un lui crevi les yeux, l’autre l’écorcher tout vivant … Mais, le père Jean-Claude, le pu vieux du villache, s’approcha tout doucettement : « eh ben, qu’y dit, si c’était moi, qu’y dit, je le marierais tout de suite qu’y dit ; y serait ben assez puni comme ça, alleïi, qu’y dit ! » Ah, sapré Grand’Père, vous n’êtes guère aimable avec le beau sesque ! Mais, vous n’avez pas toujours craché dessus, à c’qu’on dit, à présent, les raisins son trop murs, pour sûr

Traduction pour les lecteurs occidentaux : Alors, Grand’Père, vous allez bien nous raconter une histoire ? Ah, mes pauvres enfants ! Dans les temps, je vous en aurais raconté du matin jusqu’au soir, et du soir jusqu’au matin ! Mais, maintenant, je ne sais plus bien où j’ai la tête ! Je suis comme le loup de Fraimbois … Il y avait une fois un loup qui ravageait tout dans le pays ; les gens étaient bien dans le tracas, allez ! Un jour, un gaillard plus hardi que les autres trouva le moyen de l’attraper tout vivant dans un piège. Alors, le maire rassembla tous les anciens de la commune pour savoir ce qu’on pourrait bien lui faire au sacré loup-là ! Il fallait se revenger de lui. Les uns voulaient le noyer, les autres le brûler à petit feu, l’un lui crever les yeux, l’autre l’écorcher tout vivant … Mais, le père Jean-Claude, le plus vieux du village, s’approcha tout doucettement : « eh bien, qu’il dit, si c’était moi, qu’il dit, je le marierais tout de suite qu’il dit ; il serait ben assez puni comme ça, allez, qu’il dit ! » Ah, sacré Grand-Père, vous n’êtes guère aimable avec le beau sexe ! Mais, vous n’avez pas toujours craché dessus, à ce qu’on dit, à présent, les raisins son trop murs, pour sûr !

Et toujours grâce à Cousine Brigitte Hellio-Caquelin, la Noce de Campagne, véritable morceau d’anthologie …