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Neufchâteau Après la Libération, l’impossible élection

Jean-Paul Roy nous communique … nov 2023

Neufchâteau – Après la Libération, l’impossible élection …

Vosges Matin – 07 févr. 2020 à 05:00 – Temps de lecture : 2 min
Charles Roy, élu maire en novembre 1944.
Charles Roy, élu maire en novembre 1944.

Choisir de devenir maire s’avère parfois complexe : l’élection suivant la Libération de Neufchâteau en 1944 en est un parfait exemple.

Alors que la ville est libérée le 12 septembre, le conseil municipal fut convoqué le 29 octobre afin d’installer les membres du conseil nommés par l’arrêté préfectoral du 21 octobre. Le maire précédent, Henry Didier, siégeait depuis 1935 en tant qu’édile. Le 29 octobre 1944, à 11 heures du matin, se déroula une séance d’élections qui verra 5 membres élus comme maire, chacun refusant tour à tour le poste.

Ce jour-là, 22 conseillers sont présents sur 23. René Chaput est secrétaire de séance, Louis Noirtin président, privilège de l’âge ; au scrutin secret et à la majorité absolue établie à 12, les conseillers doivent élire leur maire. Au 1er tour de scrutin, chacun remet au président son bulletin de vote sur papier blanc, fermé.

Le résultat tombe : Charles Roy obtient 19 voix. Sauf que « M. Roy Charles ayant obtenu la majorité absolue a été proclamé maire, il a déclaré ne vouloir accepter », il est donc procédé à un nouveau tour de scrutin. Cette fois, Charles Lickel obtient 14 voix ; il refuse à son tour le poste, contraignant le conseil à effectuer un nouveau tour. Lors de celui-ci, Paul Marchand obtient 11 voix : la majorité absolue n’étant pas atteinte, un second tour de scrutin a lieu, qui voit ce même Paul Marchand obtenir 13 voix, mais refusant à son tour. Tour suivant. Avec 15 voix, Henri Hainzelin semble élu mais refuse, l’élection se poursuit. Henri Flamérion obtient 8 voix, insuffisant pour la majorité absolue ; le second tour de scrutin le voit obtenir 17 voix, mais refuser. « Dans l’impossibilité de former la municipalité, le conseil s’ajourne pour décision à intervenir ».

Il faudra attendre le 16 novembre 1944 pour qu’un maire soit élu et accepte : Charles Roy, le premier à avoir été plébiscité lors de cette incroyable élection d’octobre 1944.

Savez-vous comment s’est passée la Libération de Neufchâteau ?

Vosges Matin – 08 sept. 2023 à 12:30 | mis à jour le 09 sept. 2023 à 09:38 – Temps de lecture : 1 min

Cela va bientôt faire 79 ans que la ville de Neufchâteau a été libérée de l’occupation allemande. Mais savez-vous comment cette dernière s’est déroulée ? Avant la cérémonie de ce 12 septembre, on vous propose de passer en revue les évènements.

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Des soldats américains devant les Cinq Ponts après la Libération.
Des soldats américains devant les Cinq Ponts après la Libération.

Le 1er septembre 1944, les maquisards de Vaudeville combattent l’occupant Allemand à la frontière entre la Meuse et l’Ouest Vosgien alors que les troupes américaines approchent. Les Allemands prennent la fuite et plusieurs véhicules alliés passent par Neufchâteau.

soldats américains rue Jules Ferry

Le 2 septembre, les Néocastriens croient à leur Libération. Dès le 3 septembre, les Allemands sont de retour avant la Libération définitive le 12 septembre 1944. Le 13 septembre, la prudence reste de mise, mais les Américains sont bien présents. Le 18 septembre, une cérémonie se fait place des Cordeliers devant le monument aux morts avec le maire Charles Roy et en présence des libérateurs qui sont ensuite reçus en mairie.

Le dimanche 24 septembre, une messe de reconnaissance à Dieu est dite à l’église Saint-Nicolas en présence des autorités civiles et militaires. Une quête au profit des sinistrés a recueilli 6 000 francs. En fin de messe, le Te Deum est chanté, puis la Marseillaise et l’hymne américain ont retenti. Le lendemain, une nouvelle célébration, cette fois-ci pour les morts de la guerre, a été dite à l’église.

La cérémonie du 79e anniversaire de la Libération aura lieu le mardi 12 septembre à 18 h au monument aux morts 39-45 (square Michelet).

2 septembre 1944 : une première libération éphémère

Vosges Matin – 11 sept. 2019 à 05:01 – Temps de lecture : 2 min

Dix jours avant le 12 septembre 1944, Neufchâteau avait connu une première libération. Alors qu’au mois d’août, les Néocastriens avaient assisté au repli allemand, la cité se situant sur leur trajet, le 31 août marque le départ des derniers services administratifs allemands. Les Américains, selon la rumeur, sont aux portes de la ville.

la gare incendiée

Le matin du 1er  septembre, André Vernier, chef de gare, est en liaison avec les gares environnantes : toutes annoncent l’arrivée des Américains. Les Néocastriens sortent la tête de leurs caves pour guetter l’arrivée des libérateurs, mais un dernier combat doit se jouer : une quarantaine de soldats allemands restés avec un officier bloquent la route aux Cinq-Ponts. Devant l’arrivée de trois auto-mitrailleuses américaines, ils prennent la fuite.

pont de Rouceux détruit

2 septembre : c’est la liesse dans la ville libérée. Le Comité de Libération de l’Arrondissement de Neufchâteau se réunit à la sous-préfecture, les habitants ressortent les drapeaux, célèbrent les Américains, s’emparent des collaborateurs. Cependant, André Vernier reçoit des informations inquiétantes depuis la Haute-Marne, région toujours occupée.

À 18 h, la nouvelle tombe : 3 000 Allemands se replient depuis le sud, et sur leur trajet, Neufchâteau. Pas assez nombreux, les Américains annoncent qu’ils ne peuvent défendre la ville. Pour les mêmes raisons, FFI et Maquisards se retirent aussi.

Dans la nuit, les Allemands sont de retour dans la cité.

12 septembre 1944 : la Libération définitive

Après une nouvelle occupation de dix jours entre le 3 et le 12 septembre, Neufchâteau connaît la Libération définitive.

Dans la nuit du 3 au 4 septembre, les Allemands, renforcés par des troupes en repli, ont fait sauter les voies d’accès à la ville : les « Cinq-Ponts », les ponts de la rue Victor Martin, de la route de Nancy et de Rouceux, et incendient la gare. Leur objectif : faire de Neufchâteau un noyau de résistance, refusant les ultimatums des Américains qui, par les voix du maire et d’André Vernier, tentent d’obtenir la reddition sans combats. Le 10 septembre, le 315e  Régiment d’Infanterie US projette de s’emparer de la ville à renfort de tirs d’artillerie. L’État-major FFI réussit à les convaincre d’épargner la ville.

Mardi 12 septembre : les combats s’engagent au petit matin, avec pour cible les batteries ennemies. Dans la matinée, le 1er Bataillon du 315e  RIUS s’empare de la caserne Rebeval, tandis que le 2e  Bataillon reprend Noncourt. Vers 11 h 30, les Allemands tirent avec un canon positionné au Château, les Américains répliquent. Les tireurs sur les toits ralentissent leur volonté d’assaut. Dans l’après-midi, Rouceux est libéré, les Allemands sont encerclés. Le 2e  Bataillon, qui réussit à franchir le Mouzon, s’engage dans les rues pour aller s’emparer du Château. Les Allemands capitulent rapidement.

À minuit, la ville est définitivement libérée, et si la guerre est loin d’être terminée, retrouve sa liberté.

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Charles Roy et les Réunis de Neufchâteau

Précision complémentaire par Jean-Marie Roy

Complète la page « petite histoire des Magasins Réunis »

Après la grande Guerre, Charles Roy a été affecté à Paris aux Réunis Montparnasse, rue de Rennes. Ils se sont installés à Clamart le 17/08/1920, Charles est témoin au 2è mariage d’Henry Dauphin à Boulogne-Billancourt, résidant 2 rue Denis à Clamart. Charles ne s’y est pas plu. En 1921, Charles et Félicie sont recensés rue Neuve à Neufchâteau, Charles devient chef des Magasins Réunis où il a remplacé son demi-frère Eugène Menu souffrant ? Eugène Menu est le neveu de Jean-Baptiste Grusenmeyer, ce-dernier est le beau-frère d’Antoine Corbin, et propriétaire des Réunis de Neufchâteau. Il y aura ensuite donation de Jean-Baptiste Grusenmeyer à ses deux neveux, Eugène, puis Charles, mais je n’ai pas l’acte.

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événements familiaux histoires Magasins Réunis

Les Grands Magasins Réunis d’Hanoï

Union des Magasins Réunis et du Grand Bazar de Flers – Etablissement d’Hanoï en Indochine au XIXè et début XXè siècles.

Coll. Brigitte Helio-Caquelin, cousine Holveck (côté Victoire Ferry)

On Lira notamment page 28 – chronique du 6 septembre 1926, mariage de Pierre Masson, fils d’Alfred, et Georgette Huaux.

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Jean Roy prisonnier

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Les Maires de Neufchâteau

Les maires de Neufchâteau du début du XIXème siècle à aujourd’hui

/ haeresis83

Vous pourrez trouver ci-dessous la liste des 30 maires de la ville de Neufchâteau qui se sont succédé depuis le début du XIXème siècle, et ce jusqu’à nos jours.

Cette liste de noms et de dates a été établie d’après les informations mentionnées dans les actes d’état-civil, en ce qui concerne tout le XIXème siècle et la première partie du XXème siècle.

BOGARD ?-1806
CIVALART1806-1812
NETTANCOURT1812-1814
GERARDIN1814-1821
Alexis D’ESTOCQUOIS1821-1830
Nicolas Dieudonné NAJEAN1830-1840
Justin Alexandre Victor PANICHOT1840-1851
Pierre François RAOUL1851-1861
François MARX1861-1865
Jules Gabriel AYME1865-1870
Jean Charles Victor MARTIN1870-1876
Charles Félix VAUTRIN1876-1881
Jean Henri BOURDOT1881-1888
Jean BOURGEON1888-1898
Hector Nicolas François CHEVALIER1898-1900
Charles Joseph CLAUDOT1900-1905
Charles Henri MALJEAN1905-1912
Paul Jules HUIN1912-1914
Edouard CLEMENT1914-1925
Louis NOIRTIN1925-1929
Auguste DUPHAND1929-1935
H. DIDIER1935-1944
C. ROY1944-1945
Paul-Louis CLEMENT1945-1958
Gabriel BODENREIDER1958-1963
Albert VOILQUIN1963-1977
François BOLMONT1977-1983
Roger LAURENT1983-1989
Jacques DRAPIER1989-2008
Simon LECLERC2008-en cours

sur le site de référence de cet article, je vous conseille la lecture du nom des rues … on y fait des découvertes intéressantes.

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le côté Barbu …

Mon Grand-Père maternel Paul, côté Barbu, père de Madeleine Roy, dont je retrouve des traces par une cousine côté Victoire Ferry et Holveck ; merci à Brigitte Hellio-Caquelin ! Ceci me permet de remonter jusqu’à mon 3x arrière grand-père Barbu.

Après les Etats de Services Militaires de la Grande Guerre, qui lui valurent Croix de Guerre et Légion d’Honneur, il fut employé et directeur de banque à Strasbourg, puis à Toul, et se retira finalement à Greux, proche de Domrémy-La-Pucelle, au bord de la nonchalante Meuse, pour y pêcher le brochet ; je n’avais pas vraiment le souvenir de son origine déodatienne, mais plutôt celui de Strasbourg, où il demeurait rue Erkman-Chatrian ; il venait souvent taquiner la truite vers Fouchy et Fouday dans les rivières torrentueuses du Giessen et de la Bruche. On y passait en allant de Saint-Dié à Strasbourg, par le col de Saales. Ma mère Madeleine ne manquait pas de nous le rappeler au passage !

mariage 23 juin 1925 à Strasbourg
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Georges Chepfer

Il est venu à Neufchâteau, et si c’est vrai, ce qui est très vraisemblable, il a du faire halte au 16 rue Neuve, chez Grand-Père et Grand-Mère.

Connaissez vous Georges Chepfer ?

Si vous êtes un Masson, digne de ce nom, vous ne pourrez répondre que positivement à cette question.

Voyez donc … ou plutôt écoutez !

https://www.bing.com/videos/search?q=georges+chepfer&qpvt=georges+chepfer&view=detail&mid=5A39FC74390DDC87B7495A39FC74390DDC87B749&&FORM=VRDGAR&ru=%2Fvideos%2Fsearch%3Fq%3Dgeorges%2Bchepfer%26qpvt%3Dgeorges%2Bchepfer%26FORM%3DVDRE

Lien communiqué par Brigitte Hellio-Caquelin

https://books.google.fr/books?id=XNdw4HCjC6oC&pg=PA817&lpg=PA817&dq=george+chepfer&source=bl&ots=58DGRQdYub&sig=x1DaRWnZuX-LCET-dREzGWEs3Dw&hl=fr&ei=MsBVTuObEafW4QT8s9W7Bw&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=8&ved=0CEQQ6AEwBzgU#v=onepage&q=george%20chepfer&f=false

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les poètes de 2020 …

Que sont mes cousins devenus

Satané Coronavirus ?

Une Pentecôte au balcon

Ne vaut pas pique-nique Masson !

J!M

C’est reculer

Pour mieux sauter

Car l’an prochain

Reviennent Cousins

C’est en Savoie

Que ça s’pass’ra

Bises

Gérard Jurine

salut les poètes !

merci de ce clin d’œil.

l’on a pensé aux cousins,

l’on reviendra… 
Domi

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Magasins Réunis dans la revue le Pays Lorrain n°2 juin 2000

lire couverture et pages 83 à 94

couverture de cette revue
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Peau d’ours …

« Peau d’ours, peau d’éléphant,

Peau de chacal et bonne d’enfants ! »

C’est le refrain de la célèbre chanson, devenue l’hymne Masson, transmise par Roger Simonet, et dont lui seul malheureusement connaissait les couplets …

Elle fut entonnée pour la première fois, dans la petite gare de Rothau (Bas-Rhin), à l’arrivée de la micheline de Strasbourg, amenant les Simonet et les Imboden à Rothau, non loin de La Broque, berceau de la famille, où nous Roy de Saint-Dié, les rejoignions pour un pique-nique familial et précurseur, c’était dans les années 1962 à 1965.

le train n’était pas ce magnifique TER, mais une micheline … de ce type ci-dessous

Quelle marche triomphale était la nôtre, enfants Imboden et Roy, de la gare au lieu de pique-nique, suivant en bon ordre Roger qui chantait les couplets, que lui seul savait, et battait la mesure !